mercredi 13 février 2008

Déménagement à www.marketeuz.com !

Bonjour, j'espère que vous avez apprécié mes articles et mon blog de "marketeuse". J'ai tellement aimé cette expérience que je l'ai encore développée sur un site : www.marketeuz.com

Je vous invite à partager mes articles sur ce site dorénavant, vous pouvez vous inscrire pour les newsletters ou sur flux rss en bas pour recevoir mes nouveaux articles publiés et être à jour des nouveautés de ce magazine...

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Alors à très bientôt sur marketeuz.com !

vendredi 8 février 2008

Le tunisien et le langage SMS

« Ti finik keske tu fé ? koi de 9 ? chniya 7walik.. biz… » Des mots que chacun d’entre nous saisit ou a surement tapé pour écrire un sms à un ami ou encore pour discuter sur les forums, msn, skype ou autre logiciels de chat… C’est ce qu’on appelle le langage SMS ; une des conséquences de l’adoption des nouvelles technolgies… Vous ne vous êtes jamais posés la question, que signifient ces mots ? Pourquoi cette abréviation ? Pour minimiser le coût du sms en réduisant le nombre de messages ? Par paresse ou par manque de temps ?
Certaines entreprises ont bien compris cette histoire de langage si bien qu’il existe des sites dédiés à la traduction du langage sms ! On commence à parler d’un dictionnaire pour le langage SMS ! D’autres enreprises ont très bien saisi le fait qu’il faut toujours s’adapter au consommateur et communiquer tout en s’ajustant à la cible en question.
Ceci est le cas de Tunisie Télécom qui a fait une affiche pour son offre « LOL messenger » en mettant des expressions telles que « finek »… même le mot « lol » fait partie du langage SMS. D’un point de vue « marketing », le choix qu’a fait Tunisie Télécom est excellent dans la mesure où il est toujours avantageux et bénéfique de comprendre les attentes de sa cible, s’ajuster à ses symboles et communiquer là-dessus… Ceci lui permettra de faire véhiculer son message à sa cible (dans ce cas les jeunes) de la manière la plus compréhensible et la plus adéquate possible.
Néanmoins, j’arrive pas à m’arrêter à une optique marketing pour ce sujet, parce que sincèrement, je pense que ce langage va énormément contaminer la langue française. Le jour de mon examen de recherche qualitative, je rédigeais très rapidement sur le brouillon quand je me suis rendue compte que j’ai écrit « les partisans de la recherch quali pens ke » et je me suis vite rattrappée !! Le langage SMS se compare à une maladie ou encore une épidémie qui se répand d’une manière spectaculaire.
Nous assistons maintenant à tout un courant qui lutte contre le langage SMS, il existe même des clubs sur internet où les membres manifestent leur insatisfaction et résistance quant à ce phénomène (exemple le site http://sms.informatiquefrance.com/)
Revenons au marketing ! Serait-il judicieux pour une entreprise d’adopter une stratégie de marketing tribal en ciblant cette niche constituée par les personnes qui rejettent totalement l’idée du langage SMS ? Par exemple un opérateur de téléphonie mobile pourrait lancer des offres, ou communiquer en se focalisant sur sa résistance à ce langage… Encore pourrait-il proposer une correction automatique du contenu textuel des SMS comme sur word… Personnellement, je trouve que ce langage est beaucoup plus fatal pour les jeunes collégiens et lycéens qui ne sont même pas de bons connaisseurs de la langue française et ses fondements… Une action marketing qui sensibilise des jeunes quant à ce phénomène pourrait toucher aux parents qui se soucient de plus en plus du niveau linguistique de leurs enfants…

Le sort du téléphone portable

"Toute une nation s'accoutume à regarder comme les nécessités de la vie les choses les plus superflues ; ce sont tous les jours de nouvelles nécessités qu'on invente, et on ne peut plus se passer des choses qu'on ne connaissait point trente ans auparavant." Fénelon, Les Aventures de Télémaque, 1699

Cette citation me semble la plus adéquate pour décrire « le phénomène » du téléphone portable dans le monde entier et particulièrement en Tunisie. Je me permets de dire qu'il s'agit d'un vrai phénomène car ça saute au yeux! Vous vous rendez compte à quel point nous dépendons de cet objet? Serait elle par hazard cette augmentation exponentielle du nombre d'abonnés chez les deux opérateurs de téléphonie mobile qui ne cessent de nous surprendre par leurs offres?
Discret par sa taille, il ne l'est pas forcément en fonctionnement. Etre joignable partout à tout moment est un rêve devenu réalité pour certains et un cauchemar pour d'autres. Pour la majorité des détenteurs de téléphone portable, la sonnerie de celui-ci est prioritaire sur toute activité en cours. Le téléphone portable est devenu une occupation à part entière qui fragmente le temps et l'espace.
Mon mémoire de maitrise a plus ou moins porté sur ce sujet, mon objectif était principalement de comprendre le "pourquoi" des choses : Pourquoi cet attachement? Je vous fais part un peu de mes résultats : Plusieurs raisons expliquent cet attachement : L'utilité, l'extension du soi qui se manifeste par les personnalisations du mobile, la signifiance émotionnelle ou encore le fait que le téléphone portable comporte des messages, des images ou encore des vidéos qui nous rappellent des moments que nous ne voulons guère oublier...etc.
En gros, la réussite de cet objet n'est pas liée uniquement à son aspect utilitaire, mais surtout à des aspects symboliques, psychologiques et sociaux.
Serait il encore judicieux de se poser la question quant à l'avenir de cet objet? Les gens qui commencent à se poser des questions quant au danger et les risques de l'utilisation du portable, on commence même à parler d'une journée mondiale sans téléphone portable (le 6 Février) !
Est ce qu'on va penser à un autre objet moins risqué se dotant des mêmes fonctionnalités? Et si c'est le cas, quel serait l'avenir de cet objet? Des questions que nous pouvons anticipier mais auxquelles nous n'avons pas de réponses immédiates.

mercredi 6 février 2008

L'e-tourisme

Tout comme la majorité des secteurs et domaines, le tourisme a été transposé à internet. Comme je l’ai toujours dit, personne ne peut nier le pouvoir et le rôle majeur que joue internet dans l’économie et surtout dans le domaine du marketing. Une prise de conscience de la part des entreprises relative à l’ultime importance de cette toile a contribué à la prospérité de leurs activités. L’e-tourisme en est une preuve.
En effet, une politique e-tourisme touche à deux principaux acteurs : D’un coté il y a les professionnels à savoir les compagnies aériennes, les agences de voyages, les hôtels, les agences de location de voitures…, et d’un autre coté une telle politique touche à l’image du pays en général. Je m’explique : Pour les professionnels, l’e-tourisme leur permettrait de présenter leurs offres à une cible bien élargie et de « contrôler » en quelque sorte leurs images à l’étranger. Ça leur permet également de répondre aux besoins urgents de certains consommateurs qui sont souvent pressés et préparent leurs voyages à la dernière minute. Pour ce qui est de l’image du pays, l'e-tourisme s'avère utile dans la mesure où l’internaute aurait une idée sur le pays, ses coins les plus connus, ses attractions culturelles… et c’est à partir de cette image qu’il va prendre la décision de visite du pays. Selon webmanagercenter, 74 % des internautes utilisent un moteur de recherche pour trouver leur séjour. C’est ainsi qu’un touriste pourrait tout planifier devant son écran : sa destination, son billet d’avion, la réservation dans l’hôtel choisi, la location de voiture, le guide, … Ses décisions seraient basées sur ce qui est présenté sur le site en question d’où l’ultime importance d’une meilleure présentation des rubriques du site ; un contenu riche, portant en son sein l’information nécessaire à la prise de décision et surtout révélateur de la culture de l’entreprise. Personnellement, je pense qu’il y a une cohérence totale entre le secteur du tourisme et les TIC car pour faire parvenir une idée à un touriste à propos du pays à visiter, ses destinations et le mode avec lequel il passerait ses vacances, il lui faut une source « universelle » et assez fiable. Après tout, le tourisme est un secteur qui touche beaucoup plus aux gens de nationalités autres que tunisiennes qu’aux tunisiens, il faut donc que la source d’information mise en place touche à tout consommateur dans le monde entier.


C'est ainsi que nous avons assisté ces dernières années à une augmentation considérable de ces sites si bien qu’un problème de comparaison pourrait se poser pour le consommateur ; je pense qu’avec plus de choix, l’internaute se sentirait assez confus et indécis… le prix pourrait ainsi être le critère de choix favoris puisqu’il permettrait une comparaison « objective », c'est-à-dire garder une même base de comparaison entre les différents sites d’e-tourisme.
Quelles seraient alors les autres dimensions susceptibles d’influencer d’une manière ou d’une autre la décision du touriste ? Et comment pourrait-on les cerner pour une meilleure image du pays et de la destination en question ?
Des questions auxquelles les entreprises opérant sur ce secteur devraient trouver une réponse afin d'assurer leur pérennité dans un secteur en plein essor mais qui s'avère de plus en plus compétitif et concurrentiel.

lundi 4 février 2008

Les e-communautés

Avez-vous remarqué la multiplication rapide des forums de discussions, des logiciels de chat et des blogs ? Réalisez vous à quel point on s’impatiente à télécharger la dernière version d’msn messenger et se tenir toujours au courant des dernières avancées technologiques ? Que pensez-vous de l’augmentation exponentielle des sites de rencontres, sites de chats et des grands réseaux sur internet comme facebook et hi5 ?



Depuis quelques années, et plus précisément depuis qu’internet commençait à devenir de plus en plus « démocratisé », nous assistons à de profondes mutations sur tous les aspects de notre vie : économique, comportemental, social ou même humain. Les outils de communication avec autrui se sont diversifiés, et avec la pression du temps, on a tendance à tout faire chez soi ; à travailler en freelance, discuter avec ses amis de tout et de rien tout en restant tranquillement devant son écran, la personne peut se trouver dans tous ses états ; colère, joie, déception ou même amour pour certains! et en plus de cela, l'avantage majeur réside au fait que l'internaute arrive à se lâcher et s’exprimer librement sans avoir la moindre crainte d’être reconnu par les autres, les inhibitions sont réduites, la spontanéité est à son plus haut degré… d’où l’apparition de ce qu’on appelle les « e-communautés ». Il s’agit d’un groupe de personne sur internet, ayant plus au moins le même intérêt par rapport à un objet particulier ou un site déterminé. Ceci a rendu internet source incontournable de collecte de données. En effet, depuis l’apparition de ces e-communautés, tout à changé ! Les entreprises commencent à s’en rendre compte et se trouvent dans l’obligation de créer des sites web et des forums de discussions, les marketeurs, quant à eux, ont commencé à réfléchir à de nouvelles stratégies adaptées à ces e-communautés (exemple la stratégie de marketing tribal ou de niche adoptée par Nesspresso). Même les chercheurs essayent d’adapter les outils de collecte de données les plus classiques à ces changements ; comme les sondages sur internet, la netnographie (ethnographie sur internet)…etc.
Plusieurs questions me parviennent à l’esprit : pourquoi, malgré toutes ces mutations, le tunisien se trouve-t-il toujours réticent par rapport au concept d’achat sur internet ? Si nous considérons qu’il s’agit d’un problème de confiance ou plutôt risque financier, pourquoi ferait-il confiance alors à un employeur virtuel en acceptant un travail en freelance ? Serait-il plus soucieux des risques de décaissement que ceux d’encaissement ? Je pense que le fait que le tunisien commence à travailler à distance est un bon signe pour les entreprises opérant sur internet. Il faut juste commencer à réfléchir aux moyens à mettre en place par l’intermédiaire des ces forums et ces e-communautés afin de gagner la confiance de ses clients et donner un coup de pouce à leurs ventes sur internet.

dimanche 3 février 2008

Tunisiana et "Khalti Bahija"

Comme plusieurs autres entreprises, Tunisiana essaye toujours de lier sa communication au quotidien du consommateur tunisien. Dernièrement, les entreprises tunisiennes se sont focalisées sur l’évènement de la coupe d’Afrique ; Tunisie Télécom offrait 50% bonus à chaque fois que l’équipe nationale gagnait un match, Géant rembourserait le prix de toute télévision achetée si notre équipe remporterait la coupe d’Afrique…

Tunisiana, quant à elle, a plutôt joué sur la communication que sur l’offre ou les promotions et ceci grâce à khalti Bahija !! En fait Khalti Bahija n’est ni une star, ni une femme d’affaires. C’est une très vieille femme (on dit qu’elle a 100 ans), très sympathique, bizertienne et connue par sa passion pour le football. Il est clair que cet « endorsement » émanait de la volonté qu’avait Tunisiana de sortir de l’habituel, d’attirer l’attention du consommateur et surtout de s’approcher au mieux du vécu du tunisien. En effet, ce personnage s’avère très connu et très proche des gens vu sa manière très simple d’exprimer sa colère à chaque fois que l’équipe nationale perdait un match, sa transparence et son enthousiasme quant aux résultats de l’équipe. Cette femme est surtout très connue auprès des personnes passionnées par le football vu qu’on l’invite souvent dans les émissions sportives et qu’elle s’est toujours exprimée spontanément et de la même manière avec laquelle chaque tunisien s’exprime devant sa télé lors d’un match. Je trouve le choix du personnage très judicieux, c’est un choix intelligent touchant à l’émotif du tunisien et rapproche ainsi Tunisiana de sa cible.

samedi 2 février 2008

Une des formes les plus originales du marketing : Le Guerilla Marketing

Partant de leur extrême volonté d’être distinguées et appréciées par leurs cibles, certaines entreprises tentent de nouvelles formes de communication qui s’avèrent d’une originalité remarquable. Parmi ces formes j’ai voulu vous parler du guerilla marketing. Selon wikipedia, le guerilla marketing s'appuie essentiellement sur le street marketing et le marketing viral. Pour qu'il fonctionne, il faut qu'il soit suffisamment innovant, créatif et original pour que la cible adhère à la campagne. Donc pour comprendre le guerilla marketing il va falloir expliquer le street marketing et le marketing viral ou encore le buzz marketing : La définition la plus simple du street marketing est qu’il s’agit de l’ensemble des actions originales se déroulant dans la rue ! Le buzz marketing quant à lui se définit comme étant une action menée sur internet par une entreprise par l’intermédiaire d’emails spams… et se base surtout sur le principe de bouche à oreille. Voici quelques exemples de Guerilla marketing :



A master Madrid, à chaque fois que l’arbitre demandait le silence, le logo Schwepps apparaissait sur l'écran central







Pour sa nouvelle imprimante,Hp habille les escalators dans les centres commerciaux






Bon les exemples sont multiples mais revenons à la Tunisie ! Je pense que nous sommes encore assez loin de tout ça ! Déjà les entreprises tunisiennes commencent à peine à se familiariser avec les moyens de communication les plus classiques.
HENKEL par exemple a fait en Tunisie un peu de street marketing mais c’était plutôt de l’animation dans les rues… Personnellement, je pense qu’il faut toujours raisonner par rapport à notre culture bien avant d’entamer des actions pareilles. Il est vrai que l’originalité est souvent appréciée mais il faut réfléchir par rapport aux perceptions du tunisien, se baser sur ses archétypes et surtout éviter d’emprunter aveuglément les mêmes actions faites par les entreprises étrangères. Il faut que les supports de communication soient plus proches de notre quotidien et compatibles avec notre culture sinon toute l’action risque d’avoir un effet totalement inverse sur l’image de marque de l’entreprise.

vendredi 1 février 2008

Le C to C en Tunisie : Cas de ballouchi.com

Le C to C (consumer to consumer) commence à se développer petit à petit en Tunisie. Nous remarquons ainsi une augmentation du nombre de sites de publication d'annonces. Personnellement, j'ai eu la chance d'accéder aux statistiques liées à l'un de ces sites là à savoir www.ballouchi.com et qui s'avère l'un des plus anciens sites d'annonces en Tunisie. J'ai pu conclure que le nombre d'abonnés est en augmentation continue surtout ces dernières années.
Partant de ce fait là, et suite à des échanges d'emails avec divers annonceurs et visiteurs sur ce site, j'ai pu dégager les facteurs qui sont derrière son succès. D'abord, la confiance a été jugée comme étant la dimension la plus importante dans un site web; les annonceurs ont besoin de savoir que leurs informations ne seront jamais divulguées, que les annonces publiées sont sérieuses et qu'il n'y a pas de risque de dol. Pour répondre à ce critère, ballouchi.com dispose d'une équipe chargée de la validation des annonces et veille en permanence à s'assurer au maximum de la crédibilité des annonceurs. D'un autre côté, la richesse et la diversification des annonces ainsi que la performance du moteur de recherche sont également considérées comme étant des critères d'évaluation d'un site de services. Il y a lieu aussi d'indiquer que l'interactivité et la réponse rapide aux réclamations, demandes et suggestions rassurent les visiteurs et renforcent encore leur confiance.
Voici en gros un aperçu rapide sur les facteurs qui contribuent au succès d'un site C to C en Tunisie. Ce service est, pour le cas de ce site, gratuit. Le site est une interface qui lie le "demandeur" à l "offreur" donc toute sa stratégie repose justement sur comment assurer la "rencontre" entre ces deux parties de la manière la plus efficiente possible d'où la multiplication des versions, l'amélioration du moteur de recherche qui propose une recherche d'annonces de plus en plus minutieuse, la diversification des services proposés...etc.
Serait-il alors possible de se poser des questions quant à l'avenir de ces sites en Tunisie? y auraient-il des évolutions des attentes des gens et quelles seraient les répercussions sur les services proposés? Pouvons nous emprunter les stratégies adoptées par les sites B to C ou encore les sites marchands? Si oui alors dans quelles mesures seraient-elles applicables? ...